Teheran sous la brume
Entre ciel et terre, dans le vacarme de ses grandes avenues, sous son nuage de pollution, le passé de ses palais rejoint le futur d’une nation par ses enseignes lumineuses de marques internationales qui ont su s’imposer.
Entre ciel et terre, dans le vacarme de ses grandes avenues, sous son nuage de pollution, le passé de ses palais rejoint le futur d’une nation par ses enseignes lumineuses de marques internationales qui ont su s’imposer.
Les souvenirs s’envolent avec les saisons, telles les fleurs des cerisiers aux derniers jours du printemps japonais. Il reste ces photos, d’un voyage trop rapide, vers un monde où l’on se sent bien et curieux de tout. Il y a comme une boite à musique dont la mélodie un peu mécanique ne cesse. Chaque note nous plonge dans ces vieux films de samouraïs et de geisha allumant les lampes rouges des maisons de plaisirs. On pourrait presque sentir les effluves de l’opium, mais ce n’est que le tabac d’un vieil homme qui semble avoir plus d’un siècle.
En tête des éternelles lubies de l’homme, on trouve à coup sûr la recherche sans fin de l’origine. Origine de l’univers, de notre planète, origine de la vie sur Terre, origine de l’homme… L’une des meilleures réponses que nous ayons trouvée à ce jour se situe en Afrique. Au Tchad, plus précisément, car c’est là que nous avons déterré les plus anciennes traces de l’humanité. Les premiers « hommes » seraient partis d’Afrique pour aller explorer le vaste monde.
Le temps s’est arrêté dans les vallées, là où vivent les tribus dont les rituels quotidiens sont dédiés à leur survie. Armés pour leur défense et pour la chasse, ils paraissent sauvages. De plus près, lorsque le voyageur prend le temps de s’arrêter pour comprendre, il reçoit le cadeau d’un grand homme, son sourire.