Teheran sous la brume
Entre ciel et terre, dans le vacarme de ses grandes avenues, sous son nuage de pollution, le passé de ses palais rejoint le futur d’une nation par ses enseignes lumineuses de marques internationales qui ont su s’imposer.
Entre ciel et terre, dans le vacarme de ses grandes avenues, sous son nuage de pollution, le passé de ses palais rejoint le futur d’une nation par ses enseignes lumineuses de marques internationales qui ont su s’imposer.
Au milieu de ce grand nulle part se trouve Kashan, la première des grandes oasis qui se trouvent le long de la route entre Qom et Kerman. Cette ville abrite un magnifique jardin, dessiné sur ordre du Shah Abbas Ier, doté de bassins et de vergers. […]
Où sont les roses d’Ispahan que l’on nous avait promises ? Où est ce parfum flottant dans l’air ? Si quelques rosiers fleurissent le jardin de la place Naghsh-e Jahan, le parfum de rose a bien disparu. […]
Natanz est une petite ville cachée derrière de luxuriants jardins, entourée de montagnes et abritant la Mosquée Jâmeh dont le minaret et le dôme en forme de cône se distinguent d’un quartier de maisons en terre par leurs mosaïques turquoise.
Là où tout a commencé, de Cyrus le Grand au Shah d’Iran, jusqu’aux mollahs barbus, telles les femmes qui osent lever le voile le temps d’un selfie, le pays de la révolution ratée veut faire oublier ses frasques diplomatiques avec le monde occidental. Fini les missiles volants comme des tapis, l’heure est à l’ouverture au tourisme. Mais que sait-on vraiment de l’Iran ?
Il y a plusieurs visages, et si les cheveux doivent être couverts d’un foulard, les femmes iraniennes aiment se montrer belles. Souvent mal compris, souvent mal porté, ce foulard semble s’envoler dans un vent de liberté.